Normal People de Sally Rooney

À l'école, Connell et Marianne font semblant de ne pas se connaître. Il est populaire et bien ajusté, star de l’équipe de football de l’école, alors qu’elle est seule, fière et extrêmement secrète. Mais lorsque Connell vient chercher sa mère, femme de ménage chez Marianne, un lien étrange et indélébile se crée entre les deux adolescents - un lien qu’ils sont déterminés à dissimuler.
Un an plus tard, ils étudient tous les deux au Trinity College à Dublin. Marianne a trouvé ses marques dans un nouveau monde social tandis que Connell se tient à l'écart, timide et incertain. Au cours de leurs années à l’université, Marianne et Connell se tournent autour, s’éloignent vers les autres et les possibilités, mais sont toujours magnétiquement et irrésistiblement attirés l'un par l'autre. Ensuite, alors qu'elle s'autodétruit et qu'il commence à chercher du sens ailleurs, chacun doit se demander jusqu'où il est prêt à aller pour sauver l'autre.*

Depuis sa sortie en avril dernier, j'ai beaucoup entendu parler, en bien, de Normal People. C'est donc tout naturellement que j'ai eu envie de me faire mon propre avis...

"Marianne had the sense that her real life was happening somewhere very far away, happening without her, and she didn't know if she would ever find out where it was or become part of it."

J'avais vraiment envie d'aimer ce livre. J'étais d'ailleurs sûre que ce serait le cas. Malheureusement, dès la première page j'ai su que ça ne le ferait certainement pas et je ne me suis pas trompée. Je n'ai pas du tout accroché au style bizarre de l'auteure. Plus précisément, le manque de guillemets ou autres marques de dialogue a beaucoup gêné ma lecture. En plus, l'intrigue est un peu plate. Il ne se passe pas grand chose et pour être tout à fait honnête je me suis parfois ennuyée. On saute également parfois des années entières. Tout ça rend l'histoire difficile à suivre par moment. Je n'ai pas non plus accroché aux personnages auxquels j'ai eu beaucoup d emal à m'identifier. L'idée de base était bien. Montrer comment une seule personne peut influencer toute une vie, aborder des sujets sensibles comme la violence domestique, la dépression, etc, tout ça aurait peu donne un livre génial. Mais écrit par un autre auteur.

Au final, j'ai quand même passé un bon moment avec ce livre mais au vu des avis, je m'attendais à cent fois mieux !

3,5/5

*traduction personnelle

The Unhoneymooners de Christina Lauren

Olive est toujours malchanceuse: dans sa carrière, dans sa vie amoureuse, dans… eh bien, tout. En revanche, sa sœur jumelle, Ami, est probablement la personne la plus chanceuse du monde. Sa rencontre avec son fiancé ressemble à celle d'une comédie romantique (beurk) et elle a réussi à financer la totalité de son mariage en remportant une série de concours Internet (double beurk). Pire encore, elle oblige Olive à passer sa journée avec son ennemi juré, Ethan, qui se trouve être le témoin du marié.
Olive se prépare à traverser 24 heures d'enfer pendant le mariage avant de pouvoir retourner à sa vie confortable et malchanceuse. Mais lorsque l’intégralité des invités subit une intoxication alimentaire après avoir mangé des fruits de mer, les seules personnes qui ne sont pas touchées sont Olive et Ethan. Et maintenant, il y a une lune de miel tous frais payés disponible.
Mettant de côté leur haine mutuelle pour des vacances gratuites, Olive et Ethan se dirigent vers le paradis, déterminés à s'éviter à tout prix. Mais quand Olive rencontre son futur patron, le petit mensonge blanc qu'elle lui raconte risque de devenir soudainement beaucoup plus gros. Ethan et elle doivent maintenant faire semblant d'être des jeunes mariés fous d'amour et sa chance semble pire que jamais. Mais ce qui est étrange, c’est que faire semblant ne la dérange pas. En fait, elle se sent un peu… chanceuse.*

Je ne sais plus où j'ai entendu parler de ce livre ni pourquoi j'ai décidé de le lire. J'avais certainement envie de quelque chose de léger à ce moment là et c'est justement ce que j'ai trouvé !

"When I signed up for this honeymoon, I had no idea it would involve so much nudity."

Ce roman m'a beaucoup fait penser à une fanfiction. C'est campy à souhait mais fun aussi et surtout, ça se lit tout seul ! C'est aussi une lecture hyper relaxante. J'ai eu comme l'impression d'être en vacances avec Olive et Ethan. J'ai juste parfois trouvé frustrant de ne pas avoir le point de vue de ce dernier. Il y a également quelques passages, heureusement peu nombreux, qui n'apportent franchement rien à l'histoire. Ceci étant dit, la plume est sympathique, l'histoire mignonnette (bien qu'un peu clichée) et on ressort de cette lecture le sourire aux lèvres et la tête légère. Que demander de plus ?

"Rumor has it your dad brought her flowers and she pulled off every petal and used them to spell PUTA in the snow."

En bref, un bon moment de détente.

4/5 

*traduction personnelle

Wayward Children, tome 3, Beneath the Sugar Sky de Seanan McGuire

When Rini lands with a literal splash in the pond behind Eleanor West's Home for Wayward Children, the last thing she expects to find is that her mother, Sumi, died years before Rini was even conceived. But Rini can’t let Reality get in the way of her quest – not when she has an entire world to save! (Much more common than one would suppose.)
If she can't find a way to restore her mother, Rini will have more than a world to save: she will never have been born in the first place. And in a world without magic, she doesn’t have long before Reality notices her existence and washes her away. Good thing the student body is well-acquainted with quests...
A tale of friendship, baking, and derring-do.
Warning: May contain nuts.

Mini chronique pour ce mini roman ! Si vous ne connaissez pas cette série, je vous invite à lire ma chronique du t1, Every Heart a Doorway.

"There is kindness in the world, if we know how to look for it. If we never start denying it the door."

Si j'ai autant aimé ce tome, c'est pour deux raisons. La première, on retrouve quasi tous les personnages du premier et quel plaisir de les revoir ! J'ai également beaucoup aimé découvrir Rini. La deuxième, on voyage ! On découvre plusieurs nouveaux mondes, dont Confection (un monde fait de patisserie et autres gourmandises) où la gourmande que je suis irait bien faire un tour ! Si l'intrigue est un peu folle, la plume reste toujours aussi agréable.

En bref, j'aime toujours autant cette série. D'ailleurs à l'heure où cette chronique sera postée, j'aurai très certainement déjà lu le tome 4 !

4/5

Circé de Madeline Miller

Helios, dieu du soleil, a une fille : Circé. Elle ne possède ni les pouvoirs exceptionnels de son père, ni le charme envoûtant de sa mère mais elle se découvre pourtant un don : la sorcellerie, les poisons et la capacité à transformer ses ennemis en créatures monstrueuses. Peu à peu, même les dieux la redoutent.
Son père lui ordonne de s'exiler sur une île déserte sur laquelle elle développe des rites occultes et croisent tous les personnages importants de la mythologie : le minotaure, Icare, Medée et Ulysse....
Mais cette existence de femme indépendante et dangereuse inquiète les dieux et effraie les hommes. Pour sauver ce qu'elle a de plus cher à ses yeux, Circé doit choisir entre ces deux mondes : les dieux dont elle descend, les mortels qu'elle a appris à aimer.

C'est à force de le voir partout sur la blogo que j'ai eu envie de lire Circé. Et au vu des avis dithyrambiques, je m'attendais à passer un excellent moment de lecture ! Ce n'est malheureusement pas du tout ce qui s'est passé...

"I thought: I cannot bear this world a moment longer. Then, child, make another."

Quel ennui ! J'ai l'impression, moi aussi, d'avoir été coincée seule sur une ile pendant des siècles. J'ai quand même mis un mois à terminer ce bouquin et il a bien failli me plonger dans une panne livresque dont Red, White & Royal Blue m'a sorti, fort heureusement. Je n'ai rien à redire de la plume qui était plutôt agréable. Mais l'intrigue ? Je la cherche encore. Ce roman était d'une lenteur ! Il ne s'y passe presque rien. Les quelques pauvres passages un peu plus mouvementés ne relèvent pas le niveau. Ajoutez à ça le personnage principal le plus inintéressant et ennuyeux que j'ai eu le malheur de rencontrer dans mes lectures et vous comprendrez pourquoi j'ai du mal à trouver du positif à Circé.

"I thought once that gods are the opposite of death, but I see now they are more dead than anything, for they are unchanging, and can hold nothing in their hands."

Une grosse déception, donc, pour ce roman dont j'attendais certainement un peu trop...

2/5

Ghosts of the Shadow Market de Cassandra Clare

The Shadow Market is a meeting point for faeries, werewolves, warlocks, and vampires. There, the Downworlders buy and sell magical objects, make dark bargains, and whisper secrets they do not want the Nephilim to know. Through two centuries, however, there has been a frequent visitor to the Shadow Market from the City of Bones, the very heart of the Shadowhunters’ world. As a Silent Brother, Brother Zachariah is a sworn keeper of the laws and lore of the Nephilim. But once he was a Shadowhunter called Jem Carstairs, and his love, then and always, is the warlock Tessa Gray. And Jem is searching through the Shadow Markets, in many different cities over long years, for a relic from his past.
Follow Jem and see, against the backdrop of the Shadow Market’s dark dealings and festival, Anna Lightwood’s doomed romance, Matthew Fairchild’s great sin, and Tessa Gray as she is plunged into a world war. Valentine Morgenstern buys a soul at the Market and a young Jace Wayland’s soul finds safe harbor. In the Market is hidden a lost heir and a beloved ghost, and no one can save you once you have traded away your heart. Not even Brother Zachariah.

Ghosts of the Shadow Market regroupe 10 nouvelles de l'univers de The Mortal Instruments. Comme toujours, les nouvelles de Cassie sont pour les fans de ses livres. Il faut les avoir tous lus pour pouvoir apprécier ce recueil (et pour pouvoir comprendre ce qui se passe et ne pas se spoiler aussi )! Et comme d'habitude, chaque nouvelle est co-écrit avec une autre auteure. Pour Ghosts of the Shadow Market on retrouve donc la plume de Sarah Rees Brennan, Maureen Johnson, Kelly Link et Robin Wasserman.

"Anyone who says women are weak is afraid they’re too strong."

Il y a forcément des nouvelles que j'ai aimé plus que d'autres mais en tant que fan de l'univers TMI et fan de Jem (et Will ♥) j'ai, sans surprise, passé un excellent moment. Voici les notes que j'ai données aux nouvelles :

Son of the Dawn 4/5

Cast Long Shadows 5/5
Every Exquisite Things 4/5
Learn About Loss 4/5

A Deeper Love 3/5

The Wicked Ones 4/5
The Land I Lost 4/5

Through Blood, Through Fire 4/5

The Lost World 4/5

Forever Fallen 5/5

Red, White & Royal Blue de Casey McQuiston

First Son Alex Claremont-Diaz is the closest thing to a prince this side of the Atlantic. With his intrepid sister and the Veep’s genius granddaughter, they’re the White House Trio, a beautiful millennial marketing strategy for his mother, President Ellen Claremont. International socialite duties do have downsides—namely, when photos of a confrontation with his longtime nemesis Prince Henry at a royal wedding leak to the tabloids and threaten American/British relations.
The plan for damage control: staging a fake friendship between the First Son and the Prince. Alex is busy enough handling his mother’s bloodthirsty opponents and his own political ambitions without an uptight royal slowing him down. But beneath Henry’s Prince Charming veneer, there’s a soft-hearted eccentric with a dry sense of humor and more than one ghost haunting him.
As President Claremont kicks off her reelection bid, Alex finds himself hurtling into a secret relationship with Henry that could derail the campaign and upend two nations. And Henry throws everything into question for Alex, an impulsive, charming guy who thought he knew everything: What is worth the sacrifice? How do you do all the good you can do? And, most importantly, how will history remember you?

Un jour où je manquais d'inspiration pour ma prochaine lecture j'ai décidé de taper "best book I've read so far in 2019" dans Twitter et Red, White & Royal Blue était le premier résultat. Ni une ni deux je me le suis procurée et il n'a d'ailleurs pas fait long feu dans ma PAL.

"Sometimes you just jump and hope it’s not a cliff."

Ce livre est la preuve parfaite que 'cliché' ne veut pas forcément dire mauvais ! Parce que cliché, il l'est. (Ennemy to lovers, bonjour !) Mais mauvais ? Surement pas ! Red, White & Royal Blue est une lecture parfaite pour l'été. Déjà, il se dévore en quelques jours (voire, heures). Deuxièmement, il m'a sauvé de la panne livresque qui me pendait au nez. Trois, Alex ! Alex est le fils de la présidente des États Unis et il ne peut pas voir Henry, Prince d'Angleterre, en peinture. Alors quand une dispute tourne mal et qu'ils se retrouvent à devoir 'collaborer' on court à la catastrophe... Ou pas. J'ai adoré les autres personnages aussi d'ailleurs (à part la reine d'Angleterre, cette g****). J'ai également beaucoup aimé la plume. Un petit bijou ce livre, je vous dit ! Il a réchauffé mon cœur et m'a fait beaucoup sourire. Comme quoi, je peux aimer le New Adult finalement... Bref, j'ai kiffé ! Sauf peut-être les passages plus politiques. Ceci dit, ça ne m'a pas empêché de lui donner 5 étoiles.

"You are the absolute worst idea I've ever had."

En bref, Red, White & Royal Blue fut une véritable bouffée d'air frais. Je suis bien triste d'avoir eu à dire au revoir aux personnages.

5/5

Wayward Children, tome 2, Down Among the Sticks and Bones de Seanan McGuire

Twin sisters Jack and Jill were seventeen when they found their way home and were packed off to Eleanor West’s Home for Wayward Children.
This is the story of what happened first…
Jacqueline was her mother’s perfect daughter—polite and quiet, always dressed as a princess. If her mother was sometimes a little strict, it’s because crafting the perfect daughter takes discipline.
Jillian was her father’s perfect daughter—adventurous, thrill-seeking, and a bit of a tom-boy. He really would have preferred a son, but you work with what you've got.
They were five when they learned that grown-ups can’t be trusted.
They were twelve when they walked down the impossible staircase and discovered that the pretense of love can never be enough to prepare you a life filled with magic in a land filled with mad scientists and death and choices.

Il y a quelques semaines j'ai lu Every Heart a Doorway, le premier tome de Wayward Children. L'ayant bien aimé, c'est tout naturellement que j'ai voulu continuer la série.

"She had tried to make sure they knew that there were a hundred, a thousand, a million different ways to be a girl, and that all of them were valid, and that neither of them was doing anything wrong."

Down Among the Sticks and Bones raconte l'histoire de Jack et Jill, les jumelles rencontrées dans le tome 1, leur enfance avec des parents qui voulaient des filles parfaites à leur image et enfin la découverte de la fameuse porte qui les emmènera dans un nouveau monde. Un monde magique et dangereux qui va les changer profondément jusqu'à ce qu'elles deviennent les jeunes femmes qu'on a connu dans Every Heart a Doorway.

J'ai encore passé un très bon moment dans l'univers de Seanan McGuire. Je dirais même que j'ai préféré ce second tome au premier et il me tarde de lire la suite !

4/5

Caraval, tome 3, Finale de Stephanie Garber

It’s been two months since the last Caraval concluded, two months since the Fates have been freed from an enchanted deck of cards, two months since Tella has seen Legend, and two months since Legend claimed the empire’s throne as his own. Now, Legend is preparing for his official coronation and Tella is determined to stop it. She believes her own mother, who still remains in an enchanted sleep, is the rightful heir to the throne.
Meanwhile, Scarlett has started a game of her own. She’s challenged Julian and her former fiancé, Count Nicolas d’Arcy, to a competition where the winner will receive her hand in marriage. Finaly, Scarlett feels as if she is in complete control over her life and future. She is unaware that her mother’s past has put her in the greatest danger of all. Caraval is over, but perhaps the greatest game of all has begun―with lives, empires, and hearts all at stake. There are no spectators this time: only those who will win...and those who will lose everything.

Souvenez-vous, mon avis sur le premier tome de Caraval était plus que mitigé. A tel point que j'avais même hésité à lire le tome 2, Legendary, avec lequel j'avais finalement frôlé le coup de cœur. Inutile de vous dire que j'attendais cette suite et fin avec impatience !

"Occasionally, there are minutes that get extra seconds. Moments so precious the universe stretches to make additional room for them."

Eh bien, je crois que Legendary était un accident. Finale n'est pas mauvais, mais j'ai retrouvé les défauts du tome 1. L’ennui, les descriptions sans fin, Scarlett. En vérité, Scarlett est plus intéressante que dans Caraval. J'ai apprécié en apprendre plus sur elle ainsi que sur le passé de sa mère. Au contraire, Tella semble avoir perdu son intelligence en route. (J'exagère, je vous rassure !) Le vrai gros défaut de Finale, c'est que l'histoire se concentre trop sur les romances. Sans parler des triangles amoureux... Où est la magie du tome 1 ? Où est le fun ou la Tella forte du tome 2 ? D'autant que les romances prennent tellement de place que les autres intrigues en pâtissent. Des questions restent sans réponses et le dénouement final est un peu facile et rapide à mon goût.

"I don't need immortality. You're my forever."

Au final et même si j'ai tout de même passé un agréable moment, Legendary restera le meilleur tome de cette trilogie. Les deux autres sont déjà oubliés.

3,5/5

Mercy thompson, tome 11, Storm Cursed de Patricia Briggs

My name is Mercedes Athena Thompson Hauptman, and I am a car mechanic.
And a coyote shapeshifter.
And the mate of the Alpha of the Columbia Basin werewolf pack.
Even so, none of that would have gotten me into trouble if, a few months ago, I hadn't stood upon a bridge and taken responsibility for the safety of the citizens who lived in our territory. It seemed like the thing to do at the time. It should have only involved hunting down killer goblins, zombie goats, and an occasional troll. Instead, our home was viewed as neutral ground, a place where humans would feel safe to come and treat with the fae.
The reality is that nothing and no one is safe. As generals and politicians face off with the Gray Lords of the fae, a storm is coming and her name is Death.
But we are pack, and we have given our word.
We will die to keep it.

La série Mercy Thompson et moi, ça remonte à 2013 et ma lecture du tome 1 que j'avais laissé trainer dans ma PAL pendant des mois à cause de sa couverture... Six ans plus tard, j'ai dévoré le tome 11 en quelques jours après l'avoir attendu pendant deux longues années.

"One by one,

Two by two,

The Hardesty witches

Are traveling through.

With a storm of curses,

They call from their tomes;

They will drink your blood

And dine on your bones."

Quel bonheur de retrouver Mercy, Adam, la meute et tous les autres personnages, de retrouver Washington, le garage de Mercy, etc... Fini l’Europe ! Fini aussi les points de vue multiples. Le tome 10, L'Épreuve du silence, étant assez différent du reste de la série, j'ai vraiment apprécié ce retour aux sources. L'histoire commence par une chasse au gobelin après laquelle Mercy doit gérer un problème de... mini chèvres zombies. Oui, oui ! Il se passe des choses étranges aux Tri-Cities et ce n'est que le début des problèmes. Storm Cursed a une intrigue solide, une bonne dose d'action et, comme tous les autres tomes, se lit bien. On en apprend plus sur certains personnages secondaires, en particulier Sherwood, ce qui est toujours un plus. Si quelques passages m'ont donné la nausée, j'ai quand même pris mon pied du début à la fin.

"I've learned that there are always terrible things, and sometimes it is very important to grasp what joy and beauty you can, whenever you can."

Onzième tome et la série Mercy Thompson se porte toujours à merveille.

4/5

The Hate U Give - La haine qu'on donne de Angie Thomas

Starr a seize ans, elle est noire et vit dans un quartier difficile, rythmé par les guerres entre gangs, la drogue et les descentes de police. Tous les jours, elle rejoint son lycée blanc situé dans une banlieue chic ; tous les jours, elle fait le grand écart entre ses deux vies, ses deux mondes. Mais tout vole en éclats le soir où son ami d'enfance Khalil est tué. Sous ses yeux, de trois balles dans le dos. Par un policier trop nerveux. Starr est la seule témoin. Et tandis que son quartier s'embrase, tandis que la police cherche à enterrer l'affaire, tandis que les gangs font pression sur elle pour qu'elle se taise, Starr va apprendre à surmonter son deuil et sa colère ; et à redresser la tête.

Cela faisait longtemps que j'hésitais à lire The Hate U Give notamment à cause du langage qui me faisait un peu peur (à tord d'ailleurs, je n'ai finalement eu aucun problème). Mais après avoir lu de nombreuses chroniques toutes plus élogieuses les unes que les autres, je me suis finalement laissée tenter.

"Sometimes you can do everything right and things will still go wrong. The key is to never stop doing right."

J'avoue ressortir de cette lecture un brin déçue. Vu ce que j'en avais lu et vu le résumé, je m'attendais à une histoire prenante et tendue. Je m'attendais plus ou moins à avoir un coup de cœur, en fait. Or ce n'est pas ce qui s'est passé. J'ai apprécié le thème qui est malheureusement encore d'actualité. J'ai également aimé le message qui ressort de ce livre. Les personnages sont très bien écrits, ils sont attachants et les relations entre eux sont juste parfaites. La plume est, elle aussi, agréable. Malheureusement, je me suis beaucoup ennuyée. Il y a quelques longueurs et surtout, si on enlève le début et la fin, il ne se passe pratiquement rien pendant une grande partie du livre. Et était-il vraiment nécessaire de parler autant de chaussures ?!

"That's the problem. We let people say stuff, and they say it so much that it becomes okay to them and normal for us. What's the point of having a voice if you're gonna be silent in those moments you shouldn't be?"

Au final, The Hate U Give était sympa seulement j'en attendais plus. Ceci dit, étant donnée le sujet, tout le monde devrait le lire.

4/5

Evil, tome 2, Vengeful de V.E. Schwab

Avant, Sydney avait Serena - soeur bien-aimée, ennemie trahie, alliée puissante. Mais maintenant elle est seule, à l'exception de son chien trois fois mort, Dol, et puis il y a Victor, qui pense que Sydney n'est pas au courant de son dernier acte de vengeance.
Victor lui-même est sous le radar ces temps-ci: être enterré et réanimé peut susciter l'inquiétude même si on possède des pouvoirs surhumains. Mais malgré ses propres soucis, sa colère demeure. Et Eli Ever n'a toujours pas payé pour le mal qu'il a fait.*

Après avoir beaucoup aimé Vicious, j'avais hâte de retrouver Victor, Sydney et Mitch et c'est donc seulement quelques semaines plus tard que j'ai lu Vengeful. Ayant une très mauvaise mémoire, j'évite de toute façon de faire trainer les suites dans ma PAL trop longtemps...

"Maybe we are broken. But we put ourselves back together. We survived. That’s what makes us so powerful. And as for family—well, blood is always family, but family doesn’t always have to be blood."

Vengeful est une réussite ! Je crois même que je l'ai préféré au premier. Cinq ans après les événements de Vicious, rien ne va plus. Victor n'arrête pas de mourir, Sydney se sent coupable et Eli est enfermé. A Merit, Marcella, une nouvelle EO, fait un peu trop de bruit. Quant au détective Stell, à la tête d'une organisation ayant pour but de capturer et enfermer tous les EOs, il est de plus plus en plus dépasser par la situation. En bref, c'est un vrai bordel !Comme tous les livres de Victoria Schwab, il y a peu d'action dans Vengeful. Ce n'est cependant pas un problème puisque l'intrigue, les personnages et la plume suffisent amplement à capter l'attention du lecteur. Le seul point négatif est la fin. J'aime les fins tranchées avec toutes les intrigues bien terminées, tous les chapitres refermés. Bref. J'aime les vraies fins. Ce n'est pas ce que j'ai trouvé ici et ça m'a un peu déçue.

"Every end is a new beginning."

Au final, malgré la petite déception finale, j'ai quand même adoré ce deuxième tome.

4/5

*traduction personnelle

The Eldest Curses, tome 1, The Red Scrolls of Magic de Cassandra Clare et Wesley Chu

All Magnus Bane wanted was a vacation—a lavish trip across Europe with Alec Lightwood, the Shadowhunter who against all odds is finally his boyfriend. But as soon as the pair settles in Paris, an old friend arrives with news about a demon-worshipping cult called the Crimson Hand that is bent on causing chaos around the world. A cult that was apparently founded by Magnus himself. Years ago. As a joke.
Now Magnus and Alec must race across Europe to track down the Crimson Hand and its elusive new leader before the cult can cause any more damage. As if it wasn’t bad enough that their romantic getaway has been sidetracked, demons are now dogging their every step, and it is becoming harder to tell friend from foe. As their quest for answers becomes increasingly dire, Magnus and Alec will have to trust each other more than ever—even if it means revealing the secrets they’ve both been keeping.

Je pense que vous le savez maintenant mais j'adore l'univers (livresque !) de The Mortal Instruments. Cassie peut écrire 100 autres livres, tant qu'ils sont biens, je continuerai à les lire. Donc forcément quand elle a annoncé cette nouvelle trilogie sur Magnus, un de mes personnages préférés, et Alec, j’avais hâte de mettre mes mains sur le premier tome !

"What problem? Are you in trouble?" "Nothing I can't handle." "Pity. I was planing to point and laugh."

Dans The Red Scrolls of Magic on suit Magnus et Alec pendant les vacances qu'ils avaient prises entre le tome 3 et 4 de TMI (si je ne me trompe pas). Et quel bonheur de retrouver Magnus, son humour, sa personnalité extravagante ! Quel bonheur de voyager avec lui et Alec à Paris, Venice, Rome, de prendre l'Orient Express ! Ils n'ont malheureusement pas eu le temps de faire beaucoup de tourisme... Entre culte 'maléfique', kidnapping et autres tentatives de meurtre, ils s'en passent des choses dans ce premier tome ! Forcément il y a beaucoup d'action et on ne s'ennuie pas. D'autant que le mariage entre les plumes de Cassie Clare et Wesley Chu est une vraie réussite.

"The Shadowhunters really wouldn't approve of me dating the Angel Raziel."

Du côté des points négatifs, je n'ai rien à dire. Alec m'a parfois un peu agacé (notamment par sa jalousie) mais j'ai toujours eu un peu de mal avec lui et particulièrement au début de TMI, ce n'est donc pas une surprise. Revoir certains personnages, depuis décédés, m'a fait mal au cœur (mais dans le bon sens). Je ne peux rien dire sur le grand méchant de l'histoire sans spoiler. Je dirai seulement que ce personnage est hyper intéressant et très bien écrit. Le roman se termine sur un petit cliffhanger qui donne plus qu'envie de lire la suite !

"Stop hitting on people, Leon!"

"But life is short, and I am handsome and French."

Après la petite déception qu'a été TMI : Renaissance, ce premier tome a été une vraie bouffée de fraicheur. Vivement l'année prochaine pour la suite ! Je termine ma chronique avec un petit "avertissement" : cette trilogie est pour les fans de TMI. Je ne pense pas qu'il y ait un grand intérêt à la lire si vous n'avez pas lu tous les autres romans de Cassandra Clare.

4/5

Daisy Jones & The Six de Taylor Jenkins Reid

Tout le monde connait Daisy Jones & The Six, mais personne ne connait la raison de leur séparation au sommet de leur gloire... jusqu'à maintenant.*

The Seven Husbands of Evelyn Hugo a été une si bonne surprise que j'ai rapidement eu envie de retrouver la plume de l'auteure. Daisy Jones & The Six étant sorti le mois dernier mon choix a été vite fait.

"I run hot and I always have. I am not going to sit around sweating my ass off just so men can feel more comfortable. It's not my responsibility to not turn them on. It's their responsibility to not be an asshole."

Je vais le dire tout de suite, je ne pense pas que ce livre soit pour tout le monde. Le format en mode interview/documentaire est très spéciale. Personnellement, je m'y suis très vite habituée. Forcément, il n'y a aucune action. Ce sont juste des gens, des célébrités (ou plutôt anciennes célébrités, je suppose) qui racontent leur vie, leurs problèmes de drogues, leurs problèmes de cœurs, leur montée au sommet, etc... Encore une fois, il se dégage de ce livre un tel réalisme qu'on y croit ! On a l'impression de découvrir des personnes réelles, on s'attache à eux, on aimerait aller les voir en concert, les serrer dans nos bras et parfois les gifler. Daisy Jones & The Six touche à plusieurs sujets (addiction, amour, rédemption, etc...) de manière simple et honnête. J'ai eu beaucoup de mal à le lâcher et l'ai d'ailleurs terminé en quelques jours seulement.

"It was America. It was tits. It was sex. It was drugs. It was summer. It was angst. It was rock 'n' roll."

Bien que très différent de Evelyn Hugo, Daisy Jones & The Six m'a tout autant conquise. Ce ne sera très certainement pas le dernier Taylor Jenkins Reid que je lirai.

4,5/5

*je n'ai traduit que le début du résumé parce qu'il en dit beaucoup trop mais aussi parce que j'avais la flemme de traduire le reste xD

Wayward Children, tome 1, Every Heart a Doorway de Seanan McGuire

Eleanor West’s Home for Wayward Children
No Solicitations
No Visitors
No Quests
Children have always disappeared under the right conditions; slipping through the shadows under a bed or at the back of a wardrobe, tumbling down rabbit holes and into old wells, and emerging somewhere... else. But magical lands have little need for used-up miracle children. Nancy tumbled once, but now she’s back. The things she’s experienced... they change a person. The children under Miss West’s care understand all too well. And each of them is seeking a way back to their own fantasy world. But Nancy’s arrival marks a change at the Home. There’s a darkness just around each corner, and when tragedy strikes, it’s up to Nancy and her new-found schoolmates to get to the heart of the matter. No matter the cost.

Vous êtes-vous déjà demandé ce qui arrivait à Alice une fois rentrée du pays des merveilles ? Moi, oui ! Alors forcément quand j'ai entendu parler de Every Heart a Doorway (avec 3 ans de retard) j'ai eu tout de suite envie de le lire...

"She was a story, not an epilogue."

Le résumé en dit si peu que je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Une chose est sûre je ne m'attendais pas à assister à des meurtres ! Etant fan de tout ce qui est mystère et enquête, je dois dire que ce fut une bonne surprise. Une autre bonne surprise, les personnages. J'ai aimé les découvrir et ils sont plutôt bien développés vu la brièveté (moins de 200 pages) du roman. Je n'aurais pas dit non à quelques pages supplémentaires en leur compagnie ! D'ailleurs, le livre en aurait bien eu besoin ! La résolution est un peu facile et la fin beaucoup trop rapide. J'ai un peu eu l'impression d'avoir accidentellement appuyé sur la touche avance rapide...

"We notice the silence of men. We depend upon the silence of women."

Au final, j'ai quand même passé un très bon moment avec ce livre et je lirai la suite avec grand plaisir.

3,5/5

The Priory of the Orange Tree de Samantha Shannon

La maison Berethnet règne sur Inys depuis mille ans. Toujours pas mariée, la reine Sabran IX doit concevoir une fille au plus vite pour protéger son royaume de la destruction, mais les assassins se rapprochent de sa porte.
Ead Duryan est une outsider à la cour. Bien qu'elle se soit élevée au rang de dame d'honneur, elle est fidèle à une société cachée de mages. Ead garde un œil vigilant sur Sabran, la protégeant secrètement grâce à sa magie interdite.
De l'autre côté de la mer noire, Tané a été formée toute sa vie pour devenir dragonnière, mais elle est obligée de faire un choix qui pourrait ruiner sa vie.
Pendant ce temps-là, l'est et l'ouest, divisés, refusent de parlementer, et des forces chaotiques sortent de leur sommeil.*

Depuis sa sortie en février, je vois The Priory of the Orange Tree absolument partout. Féministe, fantastique, unique, incroyable, je ne crois pas avoir lu un seul avis négatif. Forcément, j'ai eu envie de voir s'il méritait tous ces éloges. Et puis honnêtement, qui peut résister à des dragons ?

"No woman should be made to fear that she was not enough."

Qu'est ce que c'était bon ! Ce livre fait près de 850 pages et je ne les ai pas vu passer. J'y ai découvert un univers incroyablement développé, si riche que j'ai eu l'impression d'y être ! J'ai eu l'impression de débouler dans un monde réel. J'ai découvert, fascinée, son Histoire, ses pays, ses problèmes politiques. J'ai également découvert des dragons (bien que moins présent que ce à quoi je m'attendais) uniques ! Et j'y ai rencontré tellement de personnages (dont quatre principaux dont nous suivons les points de vue) qu'il est impossible de parler de tout le monde. Ce que je peux vous dire, c'est que j'ai pris beaucoup de plaisir à apprendre à les connaitre et à les voir évoluer. Ils m'ont parfois agacé, mais ils m'ont surtout rendu fière. En terminant cette lecture, j'ai vraiment eu l'impression de dire au revoir à des amis.

"All of us have shadows in us. [...] I accept yours. [...] And I hope you will also accept mine."

En fait, le seul point faible de ce roman, c'est sa fin. On est à la limite du cliffhanger (pour un personnage en particulier) et j'avoue avoir ressenti une pointe de déception. L'auteur s'est laissée, je pense, une porte ouverte pour une éventuelle suite ou un autre roman dans le même univers.

"My heart knows your song, as yours knows mine. And I will always come back to you."

Au final, je ne regrette pas de m'être attaquée à cette brique ! C'était épique, c'était magique, c'était magnifique ! J'y ai trouvé un univers incroyable, des personnages attachants et une intrigue prenante. Ca sentait si bon le coup de cœur ! Si seulement, la fin avait été parfaite...

4,5/5

*traduction personnelle

L'insaisissable logique de ma vie de Benjamin Alire Sáenz

Sal mène une vie paisible et sans histoires, dans une famille moitié mexicaine, moitié américaine. Mais tout bascule le jour de sa rentrée en terminale. Pour défendre l'honneur de son père adoptif, il sort les poings et frappe. Surprise, colère, satisfaction, culpabilité se bousculent dans la tête du jeune homme, qui se met à douter de tout, même de sa propre identité. Alors, avec l'aide de Sam, sa meilleure amie, et de son père, Sal va tenter de comprendre l'insaisissable logique de sa vie.

Ayant adoré Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers, j'avais naturellement envie de relire un jour l'auteur. Il m'aura finalement fallu plus de quatre ans avant de retrouver sa plume mais c'est désormais chose faite.

"When is the right time for anything? Who knows? Living is an art, not a science."

Je n'attendais rien de ce livre si ce n'est peut-être qu'il soit à la hauteur de Aristote et Dante. Ce n'est pas tout à le fait cas. L'insaisissable logique de ma vie est un roman sans prétention, bien écrit et avec une très belle fin. Malheureusement, il n'a aucune intrigue. On se retrouve plongé dans la vie de tous les jours des personnages sans qu'il n'y ait une logique ou une direction particulière. Alors oui on traite certains sujet, comme le deuil par exemple, mais je me suis demandée plusieurs fois où voulait en venir l'auteur. J'ai également trouvé le point commun entre les trois adolescents un peu gros et peu réaliste.

"I told you that there were only two things you needed to learn in life. You needed to learn how to forgive. And you needed to learn how to be happy."

Au final, j'ai bien aimé L'insaisissable logique de ma vie même si on est loin du niveau de Aristote et Dante...

4/5

The Seven Husbands of Evelyn Hugo de Taylor Jenkins Reid

Evelyn Hugo, icône du cinéma hollywoodien vieillissante et solitaire, est enfin prête à dire la vérité sur sa vie glamour et scandaleuse. Mais quand elle choisit Monique Grant, journaliste inconnue, pour le job personne n'est plus étonnée que Monique elle-même. Pourquoi elle? Pourquoi maintenant?
Monique n'est pas exactement au top. Son mari l'a quittée et sa vie professionnelle ne va nulle part. Quelle que soit la raison pour laquelle Evelyn l’a choisie pour écrire sa biographie, Monique est déterminée à saisir cette occasion pour relancer sa carrière.
Convoquée dans le luxueux appartement d'Evelyn, Monique écoute avec fascination l'histoire de l'actrice. Depuis son départ pour Los Angeles dans les années 50 jusqu'à sa décision de quitter le monde du show business dans les années 80 en passant, bien sûr, par ses sept maris, Evelyn dévoile une histoire d'ambition sans pitié, d'amitié inattendue et d'un grand amour interdit. Monique commence à ressentir un lien très réel avec la star légendaire, mais alors que l'histoire d'Evelyn approche de sa conclusion, il devient évident qu'un lien tragique et irréversible lie sa vie à celle de Monique.*

Qu'est ce que j'ai entendu parler de ce livre l'année dernière ! Je l'avais un peu oublié jusqu'à ce que quelqu'un en reparle sur instagram récemment et me donne envie de me faire mon propre avis.

"People think that intimacy is about sex. But intimacy is about truth. When you realize you can tell someone your truth, when you can show yourself to them, when you stand in front of them bare and their response is 'you're safe with me'- that's intimacy."

N'étant pas mon genre de lecture habituelle, je sortais complètement de ma zone de confort avec The Seven Husbands of Evelyn Hugo et je ne savais pas trop à quoi m'attendre. J'ai donc été surprise, pour ne pas dire choquée, d'aimer autant. Je me suis retrouvée avec un livre captivant et que j'avais du mal à lâcher tellement il m'emportait à chaque fois que je me plongeais dedans. En bref, j'ai adoré chaque minute de cette lecture. On a d'ailleurs l'impression de lire une vraie biographie ! La vie d'Evelyn Hugo est fascinante, surprenante et passionnante. Mention spéciale à sa relation avec Harry (le mari numéro 5!) et celle, bien sûr, avec Célia; deux relations magnifiques ! Je me suis très attachée à tous ses personnages et j'ai beaucoup pleuré. En fait, ce que j'ai le moins aimé dans ce livre, ce sont les passages avec Monique mais ils étaient très courts et c'est le seul 'défaut' que j'ai trouvé.

"Don't ignore half of me so you can fit me into a box. Don't do that."

Quelle bonne surprise ! Je n'aurais pas dit non à quelques pages supplémentaires...

4,5/5

*traduction personnelle

Auggie & moi – Trois nouvelles de Wonder de R.J. Palacio

Auggie n'est pas un garçon comme les autres, et son arrivée au collège va bouleverser la vie de ceux qui l'entourent. Julian, le petit dur de l'école ; Christopher, son ami d'enfance ; Charlotte, sa camarade de classe, nous emportent chacun dans leur propre récit pour nous révéler comment Auggie a changé leur vision du monde à jamais...

C'est après avoir vu le film Wonder que j'ai eu envie de retrouver 'l'univers' et ses personnages. N'ayant pas envie d'une relecture, je me suis dit que c'était le moment idéal pour lire ces trois nouvelles.

"If we spend too much time looking backward, we can't see where we are going!"

Dans la première on suit Julian, le petit bully qui en fait baver à Auggie. L'histoire de sa grand-mère était très émouvante et j'ai presque fini par aimer Julian. La seconde nouvelle est centrée sur Christopher, un ami d'enfance de Auggie. Son histoire est très touchante et c'est d'ailleurs ma nouvelle préférée. La dernière, dans laquelle on suit Charlotte, une camarade de classe, est celle que j'ai le moins aimée. Trop centrée sur la danse et trop peu sur Auggie, elle m'a ennuyé plus qu'autre chose. On a donc trois personnages très différents qui ont tous leur propres problèmes et dont la vie a été affectée d'une manière ou d'une autre par leur rencontre avec Auggie. Je ne m'attendais pas à pleurer avec ces nouevlles et pourtant c'est bien arrivé. Je ne m'attendais pas non plus à passer un si bon moment.

"Every person's story weaves in and out of someone else's story."

Une bonne addition à Wonder, je suis contente de l'avoir lu.

4/5

Un palais d'épines et de roses, tome 1 de Sarah J. Maas

En chassant dans les bois enneigés, Feyre voulait seulement nourrir sa famille. Mais elle a commis l'irréparable en tuant un Fae, et la voici emmenée de force à Prythian, royaume des immortels. Là-bas, pourtant, sa prison est un palais magnifique et son geôlier n'a rien d'un monstre. Tamlin, un Grand Seigneur Fae, la traite comme une princesse. Et quel est ce mal qui ronge le royaume et risque de s'étendre à celui des mortels ? A l'évidence, Feyre n'est pas une simple prisonnière. Mais comment une jeune humaine d'origine aussi modeste pourrait-elle venir en aide à de si puissants seigneurs ? Sa liberté, en tout cas, semble être à ce prix.

Cela faisait très longtemps que j'avais envie de découvrir Un palais d'épines et de roses mais je tenais d'abord à terminer la série Keleana, ce que j'ai fait l'automne dernier. Il était donc grand temps de m'attaquer à cette nouvelle série.

"Because I wouldn't want to die alone, [...] Because I'd want someone to hold my hand until the end, and awhile after that. That's something everyone deserves, human or faerie."

On entre plutôt facilement dans l'histoire. On découvre un univers qu'on ne connait pas et on le découvre en même temps que Feyre qui n'en sait pas bien plus que le lecteur. L'intérêt suscité par la nouveauté retombe malheureusement assez vite. Le problème, c'est qu'il y a très peu d'action dans ce premier tome et que les personnages ne sont pas hyper intéressants. Feyre, personnage principal, est plate et ennuyeuse et il y a quelque chose qui me dérange chez Tamlin, son love interest, sans que je ne sache vraiment quoi et je n'ai donc pas réussi à m'attacher à lui. J'ai cependant adoré Lucien et Rhys m'intrigue beaucoup dans le genre 'méchant secrètement pas si méchant que ça (probablement)' mais on les voit très peu. La fin rattrape un peu le tout avec une bonne dose d'action et un (ou plutôt une) méchant bien sadique. La plume de Sarah J. Maas est également toujours aussi agréable. Malheureusement un début intéressant, une bonne fin et une belle plume ne suffisent pas quand on s'ennuie pendant plus de la moitié du livre.

"Be glad of your human heart, Feyre. Pity those who don't feel anything at all"

Au final, je ne ressort pas vraiment convaincue de cette lecture et je ne sais pas si j'ai envie de continuer la saga...

3/5

Evil, tome 1, Vicious de V.E Schwab

Autrefois, Eli et Victor étaient les meilleurs amis du monde. Mais cette époque est bien finie. Elle est même... morte et enterrée.
À la fac, Eli le brun et Victor le blond partagent la même chambre. Ils sont inséparables et pourtant absolument aux antipodes l'un de l'autre. Victor, c'est l'ombre : complexe et torturé, il passe ses journées à noircir les ouvrages de développement personnel de ses parents pour laisser apparaître des slogans d'un pessimisme saisissant. Eli, c'est la lumière – un garçon fascinant, doté de toutes les qualités, charismatique et solaire. Pourtant, sous la surface lisse du visage parfait de son ami, Victor entrevoit des démons inavouables. Et il n'est pas au bout de ses surprises...
Car un jour, Eli fait la découverte du siècle : des pouvoirs surhumains semblent se manifester chez ceux qui ont subi une expérience de mort imminente. On les appelle des EO – pour "ExtraOrdinaires". Aveuglés par l'ambition et la curiosité, les deux amis se lancent un défi insensé : celui de frôler la mort pour percer ce mystère. Malheureusement, leur tentative tourne au désastre. Dix ans plus tard, Victor croupit en prison, tandis qu'Eli est acclamé en héros. Mais ce que le monde entier ignore, c'est que le véritable monstre rôde dehors, en toute liberté...

Depuis ma lecture de Shades of Magic l'été dernier, j'avais très envie de retrouver la plume de Victoria Schwab. Après hésitation, j'ai fini par jeter mon dévolu sur Vicious. Au passage, pourquoi appeler la duologie 'Evil' en VF ? Soit vous gardez le titre de la VO 'Villains', soit vous mettez la traduction française 'Méchants' mais 'Evil'... d'où ça sort, en fait ? Je ne comprendrai décidément jamais les choix de traduction. Bref.

"He wanted to care, he wanted to care so badly, but there was this gap between what he felt and what he wanted to feel, a space where something important had been carved out."

Ce livre est tellement bien, tellement intelligemment écrit ! J'adore l'idée. Frôler la mort (et même mourir tout court, en fait) et obtenir des pouvoirs 'en échange'. Je n'avais encore jamais vu ça et je dois dire que c'est rafraichissant. Non seulement c'était nouveau et intelligent mais c'était aussi prenant. J'ai été prise et fascinée par l'histoire pratiquement du début à la fin. Le gros plus du livre reste quand même ses personnages. Ils sont trop intelligent, trop ambitieux, trop jaloux, ils ont trop de haine; leur côté obscur ne pouvait que ressortir à un moment ou à un autre. Je ne pensais pas autant m'attacher à des personnages aussi 'fucked up' ! Mention spéciale à Eli qui est juste un monstre et que j'ai adoré détester et à Victor qui n'est pas quelqu'un de bien non plus mais que j'ai aimé autant que j'ai haï Eli.

"When no one understands, that's usually a good sign that you're wrong."

Un très bon premier tome, le second ne devrait pas trainer dans ma PAL trop longtemps.

4/5

De la même auteure :
- Shades of Magic (Shades of Magic, tome 1)
- Shades of Shadows (Shades of Magic, tome 2)
- Shades of Light (Shades of Magic, tome 3)