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10/20/2017

Tortues à l'infini de John Green

Aza, seize ans, n'avait pas l'intention de tenter de résoudre l'énigme de ce milliardaire en fuite, Russell Pickett. Mais une récompense de cent mille dollars est en jeu, et sa Meilleure et Plus Intrépide Amie Daisy a très envie de mener l'enquête. Ensemble, elles vont traverser la petite distance et les grands écarts qui les séparent du fils de Russell Pickett : Davis.
Aza essaye d'être une bonne détective, une bonne amie, une bonne fille pour sa mère, une bonne élève, tout en étant prise dans la spirale vertigineuse de ses pensées obsessionnelles.
Aza, Daisy, Davis, trio improbable, trouvent en chemin d'autres mystères et d'autres vérités, celles de la résilience, de l'amour et de l'amitié indéfectible.


Parce que j'ai une confiance aveugle en John Green, je n'ai même pas lu le résumé avant de commencer ce livre et heureusement ! Si j'avais su de quoi il parlait, je n'aurais probablement jamais lu Tortues à l'infini. Je lis principalement pour m'évader alors j'essaie d'éviter au maximum les romans et personnages qui me rappellent un peu trop ma vie de tous les jours. Ceci dit, même si ce fut une lecture difficile, je suis contente de l'avoir lu.

"We are about to live the American Dream, which is, of course, to benefit from someone else's misfortune."

A un moment j'ai vraiment eu peur de ne pas aimer. Vers le milieu du livre je me suis rendue compte que je ne savais pas où voulais en venir John. Quel était le but du livre ? Quel message essayait-il de faire passer ? Et puis j'ai continué ma lecture et tout a fini par prendre sens. Pour ce qui est de l'histoire de fond, sans être ennuyeuse, elle n'a rien de particulièrement originale et n'est pas vraiment importante au final. Par contre, au niveau des problèmes mentaux, c'est 5/5 sans hésitation. John sait de quoi il parle et ça se ressent. J'ai rarement vu le sujet des maladies mentales traité de manière aussi honnête, brut et réaliste. J'ai dû pauser ma lecture plus d'une fois pour ne pas être emportée par Aza et ses spirales infernales. John a le don de coucher sur papier ce qui semble impossible à décrire.

"Your now is not your forever."

Bref, encore une fois John Green ne déçoit pas et j'ai été ravie de retrouver enfin sa plume. J'espère ne pas avoir à attendre encore 5 ans pour le lire à nouveau... En attendant, je ne peux que recommander Tortues à l'infini. Un must read ! Et pour finir, je vais vous laisser avec une citation qui ne fait pas parti du livre mais des remerciements :

"There is hope, even when your brain tells you there isn't."

4/5

8 commentaires:

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