The Dark Artifices, tome 1, Lady Midnight de Cassandra Clare

Dans un univers secret où des guerriers demi-anges ont juré de combattre les démons, le mot parabatai est sacré. Un parabatai est votre partenaire de bataille. Un parabatai est votre meilleur ami. Les parabatai peuvent être tout l'un pour l'autre, mais ils ne doivent jamais tombés amoureux l'un de l'autre.
Emma Carstairs est une guerrière, une Chasseuse d'Ombre, et la meilleure de sa génération. Elle vit pour le combat. Au côté de son parabatai, Julian Blackthorn, elle patrouille les rues de Los Angeles dans lesquelles les vampires font la fête sur Sunset Strip et les fées, les créatures surnaturelles les plus puissantes, sont au bord d'une guerre ouverte contre les Chasseurs d'Ombres.
Quand les corps d'humains et de fées sont retrouvés assassinés de la même façon que les parents d'Emma des années auparavant, une alliance fragile est formée. C'est l'opportunité pour Emma de se venger et pour Julian de récupérer son frère Mark, retenu prisonnier par les fées. Tout ce qu'Emma, Mark et Julian ont à faire c'est résoudre les meurtres en moins de deux semaine... et avant que le meurtrier les prenne pour cible.
Leurs recherches conduisent Emma depuis des grottes pleine de sorcellerie à une mystérieuse loterie où la mort est distribuée. Et chaque indice trouvé révèle plus de secrets. Qu'est-ce que Julian lui cache depuis toutes ces années ? Pourquoi la loi des Chasseurs d'Ombres interdit aux parabatai de tomber amoureux ? Qui a vraiment tué ses parents - et peut-elle supporter de connaître la vérité ?*

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Et le prix du résumé le plus long du monde revient à... Lady Midnight ! ^^
Je sais que Cassie Clare est une auteure un peu controversée mais personnellement, j'a-do-re ses livres ! D'ailleurs, The Infernal Devices (The Mortal Instruments : les origines, en français) reste l'une de mes trilogies favorites. Alors forcément, j'attendais le premier tome de The Dark Artifices avec impatience. A-t-il répondu à mes attentes ? La réponse est un grand OUI.

"You belong where you're loved."

Cette nouvelle trilogie - ou en tout cas ce premier tome - est assez différente des autres. L'histoire est menée un peu comme dans un policier. Des fées (et des humains) sont retrouvés morts et personne ne sait qui est le coupable ni quel est le motif des meurtres. Il y a donc une enquête, des indices qui apportent plus de questions que de réponses, des rebondissements et des révélations choquantes. Bref, on ne s'ennuie pas une seconde. Surtout que en plus de tout ça viennent s'ajouter les amours et autres problèmes de nos héros. Je me suis beaucoup attachée à la famille Blackthorn (et à Christina). Bien sur, je les connaissais déjà presque tous et je les aimais bien mais là je suis littéralement tombée amoureuse ! Il y a une tonne de personnages ! Heureusement, ils ont tous leur propre personnalité et un role particulier à jouer ce qui fait qu'on a aucun mal à les différencier. En plus, les relations entre chaque personnage sont complexes et bien construites.

"'That's not the spirit of the law, Emma. Remember? The Law is hard, but it is the Law.' 'I thought it was 'the Law is annoying, but it is also flexible.'"

Alors certes, tout n’était pas parfait. Il y a, comme dans tous les livres de Clare, trop de descriptions répétitives. Autant il y a des livres où je ne me rappelle jamais à quoi ressemblent les personnages, autant là c'est impossible de l'oublier. Il y a aussi des tonnes de références aux autres séries, mais je suis faible et au lieu de m’énerver ça me fait chaud au cœur à chaque fois.

"Life is short, and wisdom long to learn."

En gros, ce roman est loin d’être parfait mais quand même... les personnages sont attachants, l'histoire est sympa, il y a de l'action, du suspens, des démons, des Herondale et de l'amour. Que demander de plus ? J'attends la suite avec impatience ! La version française devrait sortir l’année prochaine.

4/5

Du même auteur :
   - The Mortal Instruments, tome 1, La coupe mortelle
   - The Mortal Instruments : les origines, tome 1, L'ange mécanique
   - Les chroniques de Bane 

*traduction personnelle