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11/07/2018

600 heures dans la vie extraordinaire d'Edward Stanton de Craig Lancaster

Edward Stanton, trente-neuf ans, vit seul dans une petite ville tranquille du Montana. Atteint du syndrome d’Asperger et de trouble obsessionnel compulsif, il suit une routine méticuleusement établie : tous les matins, il note l’heure à laquelle il se réveille (7 h 38), refuse de commencer sa séance de thérapie avant l’heure exacte du rendez-vous (10 heures) et, le soir (à 22 heures), il regarde un épisode de Dragnet, série policière des années soixante.
Lorsqu’une mère et son fils de neuf ans emménagent en face de chez lui, le quotidien bien réglé d’Edward est bouleversé. En l’espace de 600 heures, il s’ouvre à ses nouveaux voisins et tente de se réconcilier avec son père. Découvrant les joies et les peines de l’amitié, Edward devra décider : est-il prêt à quitter sa vie solitaire pour embrasser le monde ?


600 heures dans la vie extraordinaire d'Edward Stanton faisait parti des choix pour les matchs de la rentrée littéraire (#MRL18 ou #Rakuten sur les réseaux sociaux). Ce qui est marrant étant donné que la version originale est quand même sortie en 2009 ! Bref. C'était mon premier choix et le hasard a bien fait les choses puisque j'ai eu le plaisir de le recevoir quelques semaines plus tard. Ses chapitres étant datés du 13 octobre au 6 novembre, j'ai décidé de le lire "en temps réel" chose rendue plus facile grâce au fait que c'est loin d'être le livre le plus intéressant ou prenant du monde...

"Je n'aime pas les suppositions, je préfère les faits."

Pour être tout à fait franche, j'ai beaucoup lu en diagonale. Pourquoi ? Parce que je me fichais de savoir à quelle heure se réveillait Edward tous les matins. Je me fichais de la température qu'il faisait dans le Montana en octobre et novembre 2008. Je n'avais pas la moindre envie de lire un résumé détaillé de chaque épisode de Badge 714 que regardait Edward. Je n'avais pas non plus envie de lire le compte rendu de je ne sais combien de matches des Cowboys de Dallas. L'histoire de fond aurait pu être sympa si elle n'avait pas été noyée dans un océan d'informations barbantes. Dommage. Pour ce qui est du personnage principal, n'étant pas moi-même atteinte du syndrome d’Asperger ou de TOC, je ne sais pas si l'auteur s'en est bien sorti ou non. Tout ce que je sais, c'est que même s'il m'a parfois touché, Edward m'a souvent donné l'impression de suivre la vie d'un robot.

En bref, 600 heures dans la vie extraordinaire d'Edward Stanton est un roman sympathique... si on zappe tous les passages sans grand intérêt. Je remercie tout de même Priceminister pour cette découverte.

2,5/5

10 commentaires:

  1. Oui dommage tous ces détails sont peu utiles.

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  2. Ah bah, ça fait deux ans que je loupe les matchs de la rentrée littéraire !
    Ce que tu en dis donne envie... de le reposer tout de suite :( Dommage :/

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  3. Il était dans mes choix aussi, mais j'ai finalement reçu La vraie vie (qui m'a plu, donc tout va bien ^^). En tout cas, je reste intriguée par celui-ci quand même, malgré les bémols.

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    1. J'espère que tu auras l'occasion de le lire alors et qu'il te plaira plus qu'à moi :)

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  4. Ah dommage!! Je ne connaissais pas mais je pense passer mon tour!

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