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3/15/2019

Eleanor Oliphant va très bien de Gayle Honeyman

Eleanor Oliphant est un peu spéciale.
Dotée d'une culture générale supérieure à la moyenne, peu soucieuse des bonnes manières et du vernis social, elle dit les choses telles qu'elle les pense, sans fard, sans ambages.
Fidèle à sa devise "Mieux vaut être seule que mal accompagnée", Eleanor évite ses semblables et préfère passer ses samedis soir en compagnie d'une bouteille de vodka.
Rien ne manque à sa vie minutieusement réglée et rythmée par ses conversations téléphoniques hebdomadaires avec "maman".
Mais tout change le jour où elle s'éprend du chanteur d'un groupe de rock à la mode.
Décidée à conquérir de l'objet de son désir, Eleanor se lance dans un véritable marathon de transformations. Sur son chemin, elle croise aussi Raymond, un collègue qui sous des airs négligés, va lui faire repousser ses limites.
Car en naviguant sur les eaux tumultueuses de son obsession amoureuse et de sa relation à distance avec "maman", Eleanor découvre que, parfois, même une entité autosuffisante a besoin d'un ami...


Après plus d'un an à en entendre parler sans arrêt ou presque, il était plus que temps que je me lance et que je découvre enfin Eleanor Oliphant va très bien. Forcément, après autant d'avis dithyrambiques, j'attendais beaucoup de ce roman. Est-il à la hauteur ? Oui et non.

"It often feels as if I’m not here, that I’m a figment of my own imagination."

J'ai eu énormément de mal a m'attacher à Eleanor au début. Il faut dire que comme le dit le résumé, elle est spéciale. Son honneteté sans barriere frole souvent la méchanceté et j'ai eu beaucoup de mal à me mettre à sa place et comprendre ses réaction et son comportement. Mais c'était parce que il me manquait beaucoup d’éléments. En découvrant son histoire au fil du livre on apprend à la connaitre petit à petit et enfin à l'aimer. J'ai donc, naturellement, une nette préférence pour la deuxième partie qui est touchante, déchirante mais belle aussi avec sa fin pleine d'espoir. Le petit 'plot twist' était aussi le bienvenu. Avec le recul, je me sens un peu bête de ne pas avoir compris de moi-même... Pour ce qui est de la plume, je n'ai rien à redire. Elle est belle, fluide, j'adore !

"If someone asks you how you are, you are meant to say FINE. You are not meant to say that you cried yourself to sleep last night because you hadn't spoken to another person for two consecutive days. FINE is what you say."

On a eu du mal à s'apprivoiser Eleanor et moi, mais au final ça a matché du tonnerre !

4/5

5 commentaires:

  1. Contente de voir ton avis sur ce livre qui m'a beaucoup intrigué à sa sortie... Tu m'as rendu encore plus curieuse de le découvrir !

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  2. Je ne connaissais pas , tu m'intrigues.

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  3. C'est vrai qu'on en a beaucoup entendu parler... et voilà que tu m'intrigues ! ^_^

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