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9/05/2018

La poursuite du bonheur de Douglas Kennedy

Manhattan, Thanksgiving 1945. Artistes, écrivains, musiciens... tout Greenwich Village se presse à la fête organisée par Eric Smythe, dandy et dramaturge engagé. Ce soir-là, sa sœur Sara, fraîchement débarquée à New York, croise le regard de Jack Malone, journaliste de l'armée américaine. Amour d'une nuit, passion d'une vie, l'histoire de Sara et Jack va bouleverser plusieurs générations.
Un demi-siècle plus tard, à l'enterrement de sa mère, Kate Malone remarque une vieille dame qui ne la quitte pas des yeux. Coups de téléphone, lettres incessantes... Commence alors un harcèlement de tous les instants. Jusqu'au jour où Kate reçoit un album de photos... La jeune femme prend peur : qui est cette inconnue? Que lui veut-elle ?


Je ne connaissais pas Douglas Kennedy alors quand on m'a proposé de lire La poursuite du bonheur, j'ai sauté sur l'occasion sans me poser trop de questions... Quelle déception !

"A partir du moment où l'on remet son bonheur entre les mains de qui que ce soit, on met en péril les chances mêmes d'être heureux."

Dès le départ, j'étais persuadée de savoir pourquoi Sara tenait tant à parler à Kate. Et si j'avais eu raison, j'aurais pu supporter tout ce blabla sur sa vie personnelle et professionnelle. Il y a même des passages qui était intéressants parce que touchants ou tout simplement à cause du contexte historique. Mais quand je me suis rendue compte que Sara n'avait en fait aucun intérêt ni aucune raison valable de vouloir raconter sa vie à Kate, le roman à perdu tout intérêt. Au final, La Poursuite du bonheur raconte la vie de Sara et c'est tout. Peut-être que ça plaira à certain, mais moi je me suis beaucoup ennuyée. D'autant que Sara est un personnage ennuyeux à mourir et que j'étais opposée à presque tous ses choix. Elle m'a parfois carrément dégoutée, j'ai zéro pitié pour les femmes qui s'engagent avec quelqu'un déjà pris. Les seules bouffées d'air frais dans ce roman étaient Meg, trop peu présente, et Eric, le frère de Sara. Deux personnages intéressants qui apportent souvent une touche d'humour. La plume ne m'a pas non plus particulièrement touchée, mais c'était peut-être dû à la traduction.

"Vivre, c'est essayer."

En bref, une histoire sans intérêt avec des personnages détestables, La Poursuite du bonheur est une belle déception.

2,5/5

12 commentaires:

  1. oh c'est dommage ! Je n'ai encore jamais lu de livre de cet auteur !

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  2. Aïe, c'est de lui dont tu me parlais... eh bah je le tenterai pas du tout alors ! :P

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  3. Ah dommage! Pour ma part, j'en garde un excellent souvenir mais il faudrait que je le relise...

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    1. Tu n'es pas la seule à avoir aimé ce livre, c'est juste moi qui n'aime pas ce genre d'histoire je crois ^^

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  4. C'est un auteur qui a du bon et du très mauvais. Du coup, j'ai arrêté de le lire.

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