Charley Davidson, tome 8, Huit tombes dans la nuit de Darynda Jones

Avec douze chiens de l’enfer à mes trousses, il n’y a qu’un seul endroit où je pouvais me réfugier : un vieux couvent à l’abandon. Mais m’y terrer pendant des mois, enceinte jusqu’aux oreilles, n’a rien d’une sinécure. D’autant que Reyes semble malade même s’il me jure qu’il va bien. Heureusement, je ne manque pas d’amis. Et j’aurai bien besoin d’eux, parce que ce qui s’annonce a de quoi surprendre n’importe qui, même moi !

Je vais commencer cette chronique par dire que j'adore toujours autant Charley et que j'ai passé un excellent moment avec ce huitième tome. OUI MAIS ! Il y a énormément de choses qui m'ont déplu. Et parce que je n'ai pas envie de me répéter je vous invite à lire mes chroniques des tomes précédents (les qualités sont les mêmes) et je vais me concentrer sur le négatif ici.

"Irony: the opposite of wrinkly"

La première chose qui m'a déplu est encore une fois la relation Charley/Reyes. Il se font encore et toujours des cachoteries (pour le bien de l'autre bla bla blah). La communication ? La confiance ? Ils ne connaissent pas. Or une relation sans confiance ni communication, ça ne marche tout simplement pas. Ce mariage est une blague et aurait volé en éclat il y a bien longtemps dans la vraie vie. La deuxième chose qui m'a fait grincer des dents, c'est Charley elle-même. Elle continue de prendre des risques sans vraiment réfléchir aux conséquences. Quand va-t-elle grandir ? Mon troisème problème, c'est qu'il ne s'est pas passé grand chose. Charley et compagnie étant coincé dans un couvent, ça réduit vachement les déplacements. Au final, j'ai fermé mon livre en me demandant s'il ne m'en manqué pas la moitié. Dommage. Enfin, j'ai trouvé la bataille finale un peu rapide.

"A friend will help you if someone knocks you down. A best friend will pick up a bat and say, 'Stay down. I got this.'"

Je le répète, malgré ses défauts, Huit tombes dans la nuit reste un Charley Davidson type : drôle, agréable et rapide à lire. La fin a brisé mon cœur en mille morceaux et annonce une suite qui risque d'être encore bien mouvementé. J'ai hâte !

4/5